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Cinquante nuances de Grey au cinéma, une histoire d’amour

Dakota Johnson dans le rôle d'Anastasia Steele dans Cinquante nuances de Grey - Photo Universal

Cinquante nuances de Grey au cinéma, une histoire d’amour

Confiants dans le succès du premier film adapté du livre d'E.L. James, qui sort le 11 février sur les écrans français, les producteurs ont confirmé la mise en production des deux suites.

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Par Vincy Thomas,
Créé le 10.02.2015 à 19h47

L’adaptation au cinéma du premier tome de la trilogie Cinquante nuances de Grey sort en salles ce mercredi 11 février en France. Le buzz et l’impressionnante campagne marketing étoufferont les critiques à venir. Sur la base des ventes de tickets de cinéma en pré-vente qui atteignent des sommets, les producteurs sont malgré tout confiants sur le succès du film. Lors de l’avant-première à New York vendredi dernier, la réalisatrice Sam Taylor-Johnson a annoncé le tournage prochain deux suites, Cinquante nuances plus sombres et Cinquante nuances plus claires
 
Après tout, même si le film déçoit les voyeurs (la caméra ne va jamais sous le niveau de la ceinture frontalement), le conte de fée légèrement sado-masochiste imaginé par E.L. James porté à l’écran a tout de la romance aux allures de Twilight. Ce qui est assez logique puisque Cinquante nuances de Grey avant d’être publié était une "fan fiction" inspirée par les livres de vampires de Stephenie Meyer.
 
Un conte de fesses
 
E.L. James n’y voit effectivement qu’"un conte sur le pouvoir de guérison que possède l’amour inconditionnel." Elle ajoute : "Les scènes de sexe ont fait la une des journaux mais c’est l’histoire d’amour qui a touché les lecteurs". Le film en cela est fidèle à l’idée de l’auteure puisque l’ensemble est assez prude et les dialogues, globalement, respectés. Aux Etats-Unis la censure n’y a vu qu’un comportement inapproprié et des scènes de nudité. En France, le film n’est interdit qu’aux moins de 12 ans. De fait, il n’y a pas de quoi affoler les spectateurs du pays de Sade, Laclos, Jarry et Apollinaire. Les lecteurs d’E.L. James regretteront sans doute que les scènes torrides soient assez brèves ou que certaines manquent à l’écran (le hangar à bateau, le tampon…).
 
Vendu à 100 millions d’exemplaires et traduit en 52 langues, le titre du premier livre de la trilogie est devenu une marque à part entière et même un concept. En France JC Lattès et Le Livre de poche ont vendu 1,5 million d’exemplaires de ce premier tome. Les deux suivants se sont écoulés à 1,8 million d’exemplaires au total, grand format et poche confondus. Le Livre de poche a par ailleurs sorti fin janvier le premier tome avec l'affiche du film en couverture.
 
La Saint-Valentin aura une tonalité très différente cette année puisque de part le monde les boutiques de sex-toy et d’objets érotiques proposent des produits dérivés puisant dans l’univers de Christian Grey. Mais la marque s’est déclinée aussi à d’autres produits comme du vin, du vernis à ongles et des bijoux.

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