Plusieurs parutions viennent approfondir la tragique crise des migrants. Tout d’abord, des témoignages comme ceux d’Adel et Hadil Al Hussein dans Nous voulons juste vivre, paru le 10 janvier chez Flammarion. Ces deux jeunes Syriens se rencontrent dans un camp de réfugiés en Irak et se marient. S’ensuit une traversée sur un canot vers la Grèce, puis un long périple jusqu’à leur arrivée en France. Une expérience également racontée aux plus jeunes par le jeune Sam dans La traversée de Jean-Christophe Tixier, un roman à paraître le 7 février chez Rageot. En parallèle, Marie-Laure Coulmin-Koutsaftis et la photographe Stefania Mizara dénoncent le 9 février ces expériences dramatiques dans #NeM’appellePas Etranger : #CriseDesRéfugiés (Le Temps des cerises). L’accueil des migrants nourrit aussi des documents comme celui de Jean-François Corty, La France qui accueille, aux éditions de l’Atelier le 25 janvier. Le 14 février, sous la direction de Françoise Parmentier, sera publié Accueillir l’étranger : le défi, une coédition Artège et Lethielleux.
Afin de prendre un peu de distance, Jean-Baptiste Guégan propose de son côté Les migrations aujourd’hui : entretiens avec ceux qui les vivent et ceux qui les étudient (Bréal, 30 janvier). Enfin, Jessica Jouve et Anthony Dufour s’arrêtent sur le cas de Calais dans Sur la route des migrants : rencontres à Calais (Hikari, 17 février) où plusieurs spécialistes abordent le phénomène et soulignent la confrontation d’utopies opposées. Isabel Contreras
