Evolution

Un an après son rachat par Edi8, entité du groupe Editis qui rassemble First-Gründ et Plon-Perrin, Tana s’apprête à revenir en force sur les tables des librairies en brandissant plus que jamais son étendard d’éditeur décalé explorateur de niches. "Le rachat, qui nous offre un environnement financier et des conditions de travail confortables, nous permet de renforcer cette identité et même de l’explorer plus avant en accentuant le côté laboratoire et défricheur de tendances", explique Marie Baumann, qui conduit la politique éditoriale de la maison. Cette stratégie se traduit par le lancement, en octobre, de quatre nouvelles collections de livres à petits prix qui jouent sur l’humour et le côté décalé tout en soignant le graphisme et la mise en page, et qui constituent l’essentiel des 28 titres programmés pour la fin de l’année. A côté de "Le superflutile", "un pêle-mêle superutile aux adeptes du superflu", un brin farfelu, la collection "J’y ai jamais rien compris mais ça je comprends" veut renouveler le genre de la vulgarisation avec deux premiers titres sur l’économie et les mathématiques. En novembre, les trois titres de "La galerie des horreurs", mini-catalogues au mauvais goût très second degré, côtoieront quatre "Guide de survie en milieu hostile", des ouvrages "ancrés dans la réalité, qui dissèquent les tendances et décryptent nos modes de vie toujours avec une pointe d’humour", souligne Marie Baumann. L’éditrice promet également, pour 2015, quelques "ovnis éditoriaux" ainsi qu’une collection de livres de cuisine en remplacement de l’emblématique "Mon grain de sel", stoppée en 2012 et dont les 30 titres se sont vendus à plus de 400 000 exemplaires.

Cécile Charonnat

15.04 2015

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