Un premier roman par jour

Estelle-Sarah Bulle, "Là où les chiens aboient par la queue", chez Liana Levi

Estelle-Sarah Bulle - Photo Julien Falsimagne

Estelle-Sarah Bulle, "Là où les chiens aboient par la queue", chez Liana Levi

Pendant l’été, Livres Hebdo présente chaque jour un premier roman de la rentrée littéraire 2018. Dans Là où les chiens aboient par la queue, à paraître le 23 août chez Liana Levi, Estelle-Sarah Bulle ravive les souvenirs de sa Guadeloupe familiale.

Par Léopoldine Leblanc,
Créé le 23.07.2018 à 16h00

Une Antillaise septuagénaire raconte à sa nièce née en banlieue parisienne l’incroyable histoire qui l’a menée jusqu’en France. "J’ai quitté Morne-Galant à l’aube parce que c’était la seule façon de ne pas cuire au soleil", débute-t-elle dans Là où les chiens aboient par la queue, premier roman d’Estelle-Sarah Bulle, à paraître le 23 août chez Liana Levi.
 
La primo-romancière s’est inspirée des récits collectés auprès de ses tantes et de son père pour reconstituer l’épopée familiale, du bourg de Morne-Galant jusqu’à la métropole. "Un premier roman savoureux", selon Véronique Rossignol dans son avant-critique pour Livres Hebdo, où s’illustre "le parcours d’obstacles de héros anonymes qui, les uns après les autres, ont tous quitté leur île dans les années 1960 et dont les trajectoires intimes suivent l’histoire collective contemporaine des Caraïbes françaises".
 
L’occasion pour la romancière de s’aventurer dans les traditions et paysages d’une Guadeloupe oubliée. Née en 1974 à Créteil, Estelle-Sarah Bulle a suivi des études supérieures à Paris et à Lyon avant de travailler pour des cabinets de conseil et des institutions culturelles, dont le musée du Louvre à Paris et le parc Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville (Oise). Son premier roman compte parmi la sélection des dix titres en lice pour le prix Stanislas qui récompensera, le 8 septembre, le"meilleur premier roman de la rentrée littéraire" lors de la 40e édition du Livre sur la place de Nancy.

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