Florence Verney-Carron : "L’avenir de l’Arald n’est pas encore tranché"

"Le soutien au livre est inscrit dès l’origine dans notre projet de politique culturelle." Florence Verney-Carron - Photo Région Auvergne-Rhône-Alpes

Florence Verney-Carron : "L’avenir de l’Arald n’est pas encore tranché"

Harmonisation des dispositifs, soutien à la librairie, devenir de l’agence du livre… Florence Verney-Carron, vice-présidente déléguée à la culture et au patrimoine du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, fait le point sur les dossiers chauds.

J’achète l’article 1.5 €

avec Créé le 19.05.2017 à 01h32

Florence Verney-Carron - D’abord, je ne raisonne pas selon une différence de territoires, car nous avons commencé notre mandat sur la grande région et nous l’appréhendons comme telle, même si l’équité territoriale est un objectif. Nous nous efforçons d’harmoniser les dispositifs en choisissant les plus complets de ceux qui existent. Par exemple, les aides à la publication de Rhône-Alpes ont été étendues en Auvergne. Le soutien au livre est inscrit dès l’origine dans notre projet de politique culturelle.

Il ne baisse pas au global. Néanmoins, il faut évaluer les dispositifs existants, pour qu’ils soient le plus possible en phase avec le secteur. On parle bien d’industries culturelles, c’est-à-dire des projets d’entreprise à accompagner. Nous réfléchissons ainsi à un contrat de filière, dans le cadre d’un chantier de réflexion avec la Drac et le CNL. Cette réflexion sera menée dans le courant de l’année avec les services économiques, afin de renforcer et viabiliser la filière livre.

Oui, les festivals correspondent à l’idée de notre majorité d’une culture pour tous, au plus près des citoyens, et qui offre des retombées économiques.

La question est encore en cours de réflexion. Nous étudions plusieurs hypothèses avec la Drac. L’idée est qu’il faut une agence qui soit présente partout, mais le territoire est immense et, par ailleurs, l’Arald a développé une activité très spécifique sur la région. La question sera tranchée dans l’année.

Les deux anciennes cartes à destination des lycéens ont été fusionnées en une unique Carte Jeune, qui leur permettra d’acheter leurs manuels dans les librairies indépendantes, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici en Auvergne. Les 8 euros de "livres loisirs" seront également accessibles aux jeunes Auvergnats.

Ce n’est pas certain. La question se pose avec les éditeurs, dans un salon où certains se plaignent de la place qui se réduit et du chiffre d’affaires qui n’est pas toujours au rendez-vous. La Région investit 130 000 euros dans ce salon, il faut réfléchir pour savoir si cette somme ne serait pas mieux investie ailleurs pour le livre.

19.05 2017

Les dernières
actualités