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Francis Wolff et Maurizio Bettini lauréats des prix Bristol des Lumières 2016

Francis Wolff et Maurizio Bettini

Francis Wolff et Maurizio Bettini lauréats des prix Bristol des Lumières 2016

A l'issue de la délibération publique diffusée mercredi 23 novembre dans l'émission "Du grain à moudre" sur France Culture, les jurés ont choisi Il n'y a pas d'amour parfait, de Francis Wolff (Fayard) dans la catégorie essai, et Eloge du polythéisme, ce que peuvent nous apprendre les religions antiques, de Maurizio Bettini (Les Belles Lettres) en essai étranger.

Par Marine Durand,
Créé le 24.11.2016 à 13h00 ,
Mis à jour le 24.11.2016 à 16h00

Le prix Bristol des Lumières 2016 a couronné, mercredi 23 novembre, le philosophe Francis Wolff pour Il n'y a pas d'amour parfait (Fayard) dans la catégorie essai français. Il succède à Philippe-Joseph Salazar, lauréat dans cette catégorie l'an dernier.

Paru en octobre dans la collection "Histoire de la pensée" de Fayard, Il n'y a pas d'amour parfait se propose de définir l'amour par ses composantes en évaluant ses limites : passion, amitié et désir. Le prix, et c'est une de ses spécificités, a été attribué à la suite d'une délibération entre les membres du jury retransmise en direct sur France Culture, dans l'émission "Du grain à moudre", diffusée de 18h20 à 19h.

Côté étranger, les jurés ont décerné leur prix à l'essai Eloge du polythéisme, ce que peuvent nous apprendre les religions antiques, de Maurizio Bettini, traduit de l'italien par Vincianne Pirenne-Delforge et paru en septembre dernier aux Belles Lettres. En 2015, l'Allemand Byung-Chul Han avait été le premier lauréat de cette nouvelle catégorie.

Maurizio Bettini, qui enseigne la philologie classique à l'université de Sienne (Toscane), suggère dans son dernier ouvrage de s'inspirer des religions polythéistes antiques et de leur ouverture aux divinités étrangères pour apaiser les relations entre les différentes religions monothéistes, en lesquelles croient une grande partie de l'humanité.

Destiné à rendre hommage aux philosophes des Lumières, le prix Bristol des Lumières récompense "des ouvrages qui apportent une réflexion nouvelle, voire polémique, sur notre temps, dans la tradition de l'esprit critique, des libertés et de l'humanisme du XVIIIe siècle", selon le communiqué transmis à la presse. Chacun des deux lauréats reçoit un chèque d’un montant de 5 000 euros et un vase en cristal Baccarat.

Présidé par Jacques Attali, le jury se compose de Christophe Barbier, André Bercoff, François de Closets, Alexandre Lacroix, Aude Lancelin, Géraldine Muhlmann, Olivier Poivre d’Arvor et Sandrine Treiner. Malek Chebel, décédé le 12 novembre 2016, faisait partie du jury depuis sa création.
 

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