Diffusion

Un projet de mise en commun des activités de diffusion du jeune groupe Humensis suscite les inquiétudes de ses employés a appris Livres Hebdo, contacté par une source syndicale.

Créée en 2016 à l’occasion du rapprochement des éditions Belin et des Presses universitaires de France (Puf), la société a présenté en mai dernier une proposition de réorganisation des services de diffusion, au siège et sur le terrain. Si la fusion des équipes actuelles n’est pas contestée par les salariés, le projet éveille en revanche des préoccupations quant au bien-être et aux nouvelles conditions de travail des commerciaux.

À l’heure actuelle, l’équipe compte 12 représentants, deux pour les Puf et 10 pour Belin. Le projet, amendé à la suite de premières critiques début juillet, reposerait sur  une organisation en deux équipes – "Sciences et Sciences humaines" et "Famille et éducation" –, chacune composée de 5 personnes. Deux postes de commerciaux, dont un permanent, seraient donc supprimés. S’ajouterait un accroissement des secteurs géographiques à couvrir pour les représentants de l’équipe "Famille et éducation" (une vingtaine de départements par représentant, contre dix aujourd'hui), qui voient augmenter leur temps de trajet et le nombre de nuitées en déplacement, pouvant aller jusqu’à une vingtaine de nuits passées à l’hôtel sur une tournée de 8 semaines, soit deux tiers du temps. La nouvelle organisation aurait aussi des conséquences sur le nombre de librairies visitées.
 
Contactée par Livres Hebdo, la direction d’Humensis n’a pas souhaité s’exprimer.
 
 

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