Le 4e prix des Grandes Ecoles, dont l'objectif est de promouvoir la littérature auprès des étudiants, récompense un roman francophone paru dans l'année dont l'auteur n'a jamais été primé.

Bérénice 34-44 d'Isabelle Stibbe, publié chez Serge Safran, l'a emporté le 16 mai dernier devant trois autres finalistes, Dieu n'est même pas mort de Samuel Doux (Julliard), Pendant les combats de Sébastien Ménestrier (Gallimard) et Le meilleur des jours de Yassaman Montazami (Sabine Wespieser), qui a toutefois reçu une mention spéciale du jury, composé de 15 élèves de 12 grandes écoles.

Dans ce premier roman d'Isabelle Stibbe paru en janvier, une adolescente juive entre en 1934 au conservatoire contre la volonté de son père, avant d'être admise, en 1937, à la Comédie-Française.

Une douzaine de titres avaient préalablement été sélectionnés par le comité organisateur.

La remise du prix a été suivie d'une discussion avec la rédaction du Monde des livres sur le thème «Le livre aujourd'hui».

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