Réunie en congrès le 5 décembre à Paris, la branche livre-édition de la CFDT a dressé un état des lieux social et établi son plan d’action, notamment contre "le cheval de Troie de l’auto-entreprise", le recours croissant à l’externalisation du travail éditorial et "la précarité des travailleurs à domicile". Revendiquant la place de première organisation syndicale de l’édition et assumant la responsabilité dans la recherche de compromis, ses représentants ont également dénoncé un non-respect des accords signés par le Syndicat national de l’édition, affirmé la nécessité de résorber l’écart de rémunération femmes-hommes et l’urgence de relever les salaires d’embauche, le dernier accord de hausse des minima remontant à 2014, rappellent-ils. Soulignant la forte hausse de la productivité, le bilan social s’est inquiété de ses conséquences en termes de risques psychosociaux. Le congrès a renouvelé le mandat de Martine Prosper comme secrétaire générale de la branche livre-édition.

H. H.