Francfort

Créée il y a dix-huit mois sous la présidence de Laure Pécher (Agence Astier-Pécher), puis intégrée il y a un an au Syndicat français des agents artistiques et littéraires (Sfaal) dont elle constitue désormais la "commission littéraire", l’Alliance des agents littéraires français (AALF) a profité de Francfort 2017 pour s’extraire de la marginalité. Il est vrai que l’Alliance, qui comptait 8 agences adhérentes à sa fondation, en comprend aujourd’hui 21. Jeudi 12 octobre au soir, elle a accueilli 200 à 300 auteurs, éditeurs et agents du monde entier pour un cocktail organisé à la foire à l’entrée du "LittAg", le centre des agents. Elle y a diffusé son premier annuaire, une plaquette de 30 pages qui présente l’Alliance et chacune des entreprises adhérentes. Pour Laure Pécher, membre du bureau de l’AALF aux côtés de Gregory Messina (Linwood Messina Literary Agency) et de Marie Lannurien (L’Autre Agence), il s’agissait, "alors que la France était l’invitée d’honneur de Francfort, de démentir, en parlant d’une seule voix, la perception selon laquelle il n’y a pas d’agents dans le pays. En réalité, assure-t-elle, le nombre de contrats de cession conclus en France par le truchement d’agents et de coagents est considérable." Fabrice Piault

20.10 2017

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