8 mars

Alors que le Mouvement de libération des femmes (MLF) fête cette année ses 50 ans, plusieurs ouvrages permettront d’enrichir les débats qui accompagnent la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars. La journaliste Delphine Apiou s’attaque aux idées reçues dans Prends-moi pour une cruche : guide de survie de la femme en milieu débile (Marabout, 7 mars) quand, le même jour, Textuel publie simultanément deux essais aux titres évocateurs : un Petit guide du féminisme pour les hommes, ouvrage ludique invitant au dialogue entre les sexes, et l’essai Droits des femmes, tout peut disparaître où la sociologue Pauline Delage lance un cri d’alerte face à la fragilité des acquis.

De son côté, Gallimard propose le 8 mars, en livre audio, Nous sommes tous des féministes, discours prononcé en 2012 par l’écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, paru en version papier chez l’éditeur à l’hiver 2015. Déjà culte aux Etats-Unis, Bad feminist, qui réunit de nombreuses chroniques de Roxane Gay, publiées notamment dans The Guardian, paraîtra chez Denoël le 22 mars. L’auteure y évoque notamment sa lassitude face à des prises de position parfois "trop clivantes" de certaines organisations féministes. Pour comprendre l’histoire du féminisme en France, les éditions Des femmes-Antoinette Fouque publient le 29 mars le premier tome de MLF : psychanalyse et politique, 50 ans de libération des femmes. La maison mettra parallèlement en ligne, le 8 mars, son Dictionnaire universel des créatrices qui sera accessible via un site dédié, sur abonnement.

Enfin, Rebecca Amsellem, fondatrice du mouvement en faveur de l’égalité salariale #7novembre16h34, signe chez Hoëbeke Les glorieuses (12 avril), recueil de vingt chroniques au ton décalé - illustrées par Clémentine du Pontavice - visant à déculpabiliser les femmes face aux problématiques qu’elles rencontrent au quotidien. Pauline Leduc

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