Le Quai-Branly n’oublie pas l’écrit

Le Quai-Branly n’oublie pas l’écrit

Médiathèque, librairie et quelques objets dans les collections font le lien entre les arts primitifs et le grand public à travers l’écrit.

Par Vincy Thomas,
avec vt Créé le 15.04.2015 à 23h36

Toujours en chantiers la veille de son inauguration officielle, le musée du Quai-Branly n’avait pas encore ouvert son espace multimédia à quelques jours de son ouverture. La librairie elle-même n’avait pas déballé tous ses cartons.

Le musée sera doté d’une importante médiathèque. 2500 000 imprimés (10% en accès libre), un salon de lecture (250 m²) et une salle de recherche (1100 m²). Grâce aux apports préexistants du musée de l’Homme et à ceux du Musée national des arts d’Afrique et d’Océanie, la médiathèque était déjà richement dotée. Se sont ajoutés des acquisitions plus récentes et notamment les bibliothèques de Jacques Kerchache et de Georges Condaminas.

Ce dernier fait l’objet d’une exposition temporaire, du 23 juin au 17 décembre. « Nous avons mangé la forêt… » expose dans la galerie Est des cahiers de notes, des cartes, des dessins, des croquis de l’ethnologue. Actes Sud coédite avec le musée le catalogue de cette exposition.

Le musée prévoit de publier une quinzaine d’ouvrages associant les collections et les expositions. La coédition se fera avec l’un des quatre partenaires choisis : Flammarion, RMN, Actes Sud et 5 Continents. La diffusion a été confiée à Flammarion (la filiale Union Distribution). À l’intérieur du musée, une librairie concessionnaire (la Réunion des misées nationaux) se chargera de la vente des produits (livres, disques, jeunesse, accessoires, cartes postales…). À ce jour, le musée a coédité 14 catalogues.

Dans le musée, l’écrit est beaucoup moins exposé. Hormis une vitrine variant les supports (céramiques, parchemins, rouleaux…) et les écritures (arabes, chinoises…), les arts premiers préféraient les textiles et les objets.

15.04 2015

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