Les agents littéraires s'exilent à Brooklyn

Le Brooklyn Bridge

Les agents littéraires s'exilent à Brooklyn

Selon le New York Times, ils sont de plus en plus nombreux à quitter Manhattan, trop cher.

Par Marie Kock,
avec mk Créé le 15.04.2015 à 23h36

Dans son édition du 10 novembre, le New York Times a consacré un article, “No bridge too far”, à l'exil des agents littéraires new-yorkais à Brooklyn. Selon le quotidien, ils seraient de plus en plus nombreux à traverser l'East River et à quitter le centre de Manhattan, à l'instar de Susan Golomb, agente de Jonathan Franzen et William T. Vollmann.

Depuis les années 1980, Midtown (Soho, Chelsea et Flatiron District) s'était pourtant imposé comme le coeur de l'activité éditoriale. Mais depuis quelques années, plusieurs maisons d'édition, petites mais exigeantes, ont choisi de rejoindre Brooklyn, ses loyers moins onéreux et ses incitations fiscales : l'un des agents interrogés, David Black, explique en avoir profité à hauteur de 3 000 dollars par employé et par an.

L'arrivée des agents littéraires suit celles des auteurs et des maisons d'édition et renforce la position de Brooklyn comme nouvelle scène littéraire. Le New York Observer a publié une liste des Brooklyn Literary 100, tandis que The Economist en parle comme d'une nouvelle “Rive gauche”.

La comparaison ne devrait pourtant pas tenir bien longtemps puisque la Rive gauche parisienne a justement tendance à se vider, les maisons d'édition rejoignant les limites de la ville, comme dernièrement le groupe La Martinière, qui a déménagé aux portes de Montrouge.

L'article du New York Times en intégralité

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