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Reçue le 22 juin en commission mixte paritaire (CMP) sociale réunissant salariés et Syndicat national de l’édition (SNE), une délégation de quatre correctrices a exprimé la précarité croissante que connaissent ces travailleurs à domicile (TAD) de l’édition. Cinquante d’entre eux avaient manifesté devant le ministère du Travail, où se tenait la CMP. Une pétition dénonçant cette précarité compte près de 5 400 signatures.

Les TAD souhaitent une révision de l’annexe IV de la convention collective qui encadre leur statut de salariés et non d’autoentrepreneurs, insistent-ils. L’assurance complémentaire, obligatoire depuis le 1er janvier 2016, pose aussi des problèmes en raison de la faiblesse et de l’irrégularité des rémunérations.

"Cette question de la mutuelle a fait ressurgir d’autres problèmes. Nous allons discuter d’une transmission du respect des bonnes pratiques, déclare Alain Bergdoll, président de la commission sociale au SNE. L’utilisation du statut d’autoentrepreneur est possible, à condition de ne pas léser les personnes concernées", fait-il remarquer. Une prochaine réunion est fixée au 6 septembre. H. H.

01.07 2016

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