Le président du Syndicat national de l’édition (SNE) Vincent Montagne et le directeur du salon Livre Paris Sébastien Fresneau ont dévoilé, mardi 12 février, lors d’une conférence de presse, la programmation de l'édition 2019, qui se déroulera à la porte de Versailles, du 15 au 18 mars. 1200 exposants sont annoncés.
Plutôt qu’un seul pays, cette édition mettra à l’honneur l’Europe, afin de "développer l’esprit critique des citoyens à quelques mois des élections européennes", indique Vincent Montagne. Le village européen, situé au centre du salon, accueillera une soixantaine d’écrivains issus d’une quinzaine de pays du continent. "Les auteurs exprimeront chacun leur vision de ce territoire, que l’on souhaite ainsi présenter comme celui de la libre confrontation des idées", explique Sébastien Fresneau.
Le salon accueillera par ailleurs Bratislava, la capitale de la Slovaquie, comme ville invitée, afin d’initier le public français à la littérature slovaque, "longtemps restée dans l’ombre" de ses équivalents tchèque, polonais ou ukrainien. Le sultanat d’Oman sera quant à lui reçu en tant qu’invité spécial de Livre Paris, sous la devise "La paix à livres ouverts". Cette collaboration vise à "favoriser la traduction afin de faire circuler les idées", selon Vincent Montagne. En février 2017, le Salon international du livre de Mascate, la capitale d’Oman, avait cependant suspendu la participation de deux écrivains critiques du gouvernement.
"Et à côté de ces invités, nous réservons un espace éditorial à presque toutes les régions de France, afin de mettre en valeur les terroirs, souligne le président du SNE, qui s’exprimait depuis l’Hôtel Barbet de Jouy, siège de la région Ile-de-France partenaire du salon. Et ce n’est que justice, étant donné que les collectivités territoriales sont les premiers maillons de la chaîne de soutien du livre. »
Les littératures de la transgression bénéficieront d’une mise en avant avec le fil rouge de cette édition, « La norme et ses limites ». L’avocat Emmanuel Pierrat (blogueur pour Livres Hebdo), l’éditrice Céline Tran ou encore l’historien de la censure Bernard Joubert questionneront "la manière dont la littérature repousse, accepte ou transgresse les normes politiques, morales, sociales, éthiques, du moment."
Plus d’interaction et de participation
Sébastien Fresneau, ainsi que le responsable de la programmation Gauthier Morax, ont attiré l'attention sur la rénovation progressive du salon, qui se poursuit cette année avec l'ouverture de la politique éditoriale aux partenaires de l'évènement, notamment les éditeurs, "principaux acteurs du salon" selon son directeur, mais aussi les organismes publics et les collectivités.
Les organisateurs souhaitent également rendre cette 39e édition plus interactive afin de "renouveler le profil des visiteurs", indique Gauthier Morax. Une série d’ateliers autour des littératures de l’imaginaire et du genre Young Adult sera proposée aux visiteurs dans l’espace Jeunesse. L’espace Antichambre sera quant à lui consacré aux rencontres entre lecteurs, futurs acteurs du livre et professionnels de la création et de l’édition autour d’activités diverses comme l’enregistrement public d’un podcast ou un atelier booktube.
Plutôt qu’un seul pays, cette édition mettra à l’honneur l’Europe, afin de "développer l’esprit critique des citoyens à quelques mois des élections européennes", indique Vincent Montagne. Le village européen, situé au centre du salon, accueillera une soixantaine d’écrivains issus d’une quinzaine de pays du continent. "Les auteurs exprimeront chacun leur vision de ce territoire, que l’on souhaite ainsi présenter comme celui de la libre confrontation des idées", explique Sébastien Fresneau.
Le salon accueillera par ailleurs Bratislava, la capitale de la Slovaquie, comme ville invitée, afin d’initier le public français à la littérature slovaque, "longtemps restée dans l’ombre" de ses équivalents tchèque, polonais ou ukrainien. Le sultanat d’Oman sera quant à lui reçu en tant qu’invité spécial de Livre Paris, sous la devise "La paix à livres ouverts". Cette collaboration vise à "favoriser la traduction afin de faire circuler les idées", selon Vincent Montagne. En février 2017, le Salon international du livre de Mascate, la capitale d’Oman, avait cependant suspendu la participation de deux écrivains critiques du gouvernement.
"Et à côté de ces invités, nous réservons un espace éditorial à presque toutes les régions de France, afin de mettre en valeur les terroirs, souligne le président du SNE, qui s’exprimait depuis l’Hôtel Barbet de Jouy, siège de la région Ile-de-France partenaire du salon. Et ce n’est que justice, étant donné que les collectivités territoriales sont les premiers maillons de la chaîne de soutien du livre. »
Les littératures de la transgression bénéficieront d’une mise en avant avec le fil rouge de cette édition, « La norme et ses limites ». L’avocat Emmanuel Pierrat (blogueur pour Livres Hebdo), l’éditrice Céline Tran ou encore l’historien de la censure Bernard Joubert questionneront "la manière dont la littérature repousse, accepte ou transgresse les normes politiques, morales, sociales, éthiques, du moment."
Plus d’interaction et de participation
Sébastien Fresneau, ainsi que le responsable de la programmation Gauthier Morax, ont attiré l'attention sur la rénovation progressive du salon, qui se poursuit cette année avec l'ouverture de la politique éditoriale aux partenaires de l'évènement, notamment les éditeurs, "principaux acteurs du salon" selon son directeur, mais aussi les organismes publics et les collectivités.
Les organisateurs souhaitent également rendre cette 39e édition plus interactive afin de "renouveler le profil des visiteurs", indique Gauthier Morax. Une série d’ateliers autour des littératures de l’imaginaire et du genre Young Adult sera proposée aux visiteurs dans l’espace Jeunesse. L’espace Antichambre sera quant à lui consacré aux rencontres entre lecteurs, futurs acteurs du livre et professionnels de la création et de l’édition autour d’activités diverses comme l’enregistrement public d’un podcast ou un atelier booktube.
