Mort de la romancière Jacqueline Harpman

Jacqueline Harpman © DR

Mort de la romancière Jacqueline Harpman

La lauréate du prix Médicis 1996 s'est éteinte à l'âge de 82 ans.

Par Julia Deck,
avec jd, avec afp Créé le 15.04.2015 à 21h00

« La littérature belge est en deuil », écrit sur son site Internet le quotidien Le Soir après la mort de l'écrivaine et psychanalyste Jacqueline Harpman, prix Médicis 1996 pour Orlanda et décédée jeudi 24 mai à l'âge de 82 ans.
Née à Bruxelles en 1929, Jacqueline Harpman a vécu les années de guerre au Maroc, où son père, juif d'origine néerlandaise, s'était réfugé. Après avoir commencé des études de médecine, elle choisit de se consacrer à l'écriture. Son premier roman, Brève Arcadie, paraît en 1959 et remporte le prix Rossel, l'un des plus importants de Belgique.
Suivent L'apparition des esprits (1960) et Les bons sauvages (1966), qui passe inaperçu. Elle cesse alors d'écrire pour se tourner vers la psychanalyse. En 1987, La mémoire trouble (Gallimard) inaugure une seconde période littéraire. Suivent La fille démantelée (1990) et La plage d'Ostende (1991), tous deux parus chez Stock.
En 1995, chez le même éditeur, Moi qui n'ai pas connu les hommes manque de remporter le prix Femina. Jacqueline Harpman prend sa revanche un an plus tard en recevant le Médicis pour Orlanda (Grasset), ex-aequo avec Jean Rolin.
Ces dernières années, elle avait notamment publié Mes OEdipe (Grand Miroir, 2006), Ce que Dominique n'a pas su (Grasset, 2008) et Ecriture et psychanalyse (Mardage, 2011). La plupart de ses romans ont été repris au Livre de poche.

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