My absolute darling, premier roman de l’Américain Gabriel Tallent, paru le 1er mars chez Gallmeister, s’envole dans les meilleures ventes. Tiré pour sa parution à 30 000 exemplaires, il vient d’être réimprimé à 10 000.

Le livre est sorti auréolé de son succès aux Etats-Unis et porté par une recommandation prestigieuse de Stephen King qui a écrit: "Le terme de "chef-d’œuvre" est bien trop galvaudé, mais il ne fait aucun doute que My absolute darling en est un." La presse s’en est emparée (1), et le reportage de François Busnel sur l’auteur ("La grande librairie", France 5), diffusé le 8 mars, journée de la Femme, a convaincu les lecteurs.

My absolute darling raconte l’histoire de Turtle Alveston, 14 ans, torturée par un père tout-puissant, entraînée au tir et à la survie. Elle s’enfuit dans la forêt où elle rencontre deux garçons de son âge, aux préoccupations plus "normales". Avec talent, l’auteur crée une héroïne inoubliable dont les souffrances prennent souvent à la gorge. Comme Sukkwan Island de David Vann, édité aussi chez Gallmeister, ce livre raconte l’histoire d’un père qui entraîne son enfant dans sa folie. Mais c’est aussi un portrait de l’adolescence et un roman d’apprentissage: Turtle se bat pour sa liberté et prend son destin en main. Claude Combet

(1) Voir LH 1161, du 16.2.2018, p. 46.

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