Police, Genesis, The Who et Polnareff : des concerts aux livres

Police, Genesis, The Who et Polnareff : des concerts aux livres

C’est le retour des dinosaures du Rock. Du classe « revival » pour Police à l’avalanche de parutions pour Polnareff, l’édition célèbre les come-back.

Par Vincy Thomas,
avec vt Créé le 15.04.2015 à 19h12

Pour préparer sa retraite, rien ne vaut une tournée pour un chanteur ou un groupe de rock. Après nous avoir annoncé le retour sur scène en 2007 des groupes The Who (dernier album original en 1982) et de Genesis (dernier album enregistré en 1991), c’est la reformation du groupe culte The Police qui a été révélée la semaine dernière. 23 ans après leur séparation, le trio se recompose.

Taschen annonce la publication d’un collector à 350 euros : I'll Be Watching You: Inside The Police 1980-83 d'Andy Summers, le guitariste du groupe. Prévu pour avril prochain et tiré à 1 500 exemplaires, cette édition trilingue est un recueil de photos prises lors des tournées de 1980 à 1983.

Le 1er mars, The Who bénéficiera d’un livre biographique plus classique (The Who, Christophe Delbrouck, éditions Castor Astral) ; idem pour Genesis avec Genesis, la boîte à musique… Turn it on again (Frédéric Delâge, éditions de la Lauze) en rayons le 30 mars.

Mais, cocorico, c’est un revenant français qui fera l’objet d’une actualité éditoriale foisonnante : Michel Polnareff. Pas moins de cinq titres entre février et avril : Tout, tout sur Polnareff (Arthéléna), qui ajoute un CD et des lunettes à la biographie, Polnareff mythologique (City), dans la catégorie beau livre, Michel Polnareff (éditions de la Lagune), Ponaculte : Michel Polnareff vu par ses auteurs et par lui-même (Tournon) et enfin l’album Polnareff métamorphoses (Soleil).

Du traitement biographique assez classique au beau livre plus élitiste et illustratif, le marché très ciblé a cependant du mal à offrir des produits plus riches (avec DVD ou passerelles vers des sites internet). L'absence de partenariat entre les éditeurs musicaux, vidéos et littéraires en est souvent la cause.

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