Femme, 60 ans, française, vit seule, séparée, 3 enfants, au chômage

« Alors ça, c’est un truc qu’il faudrait sûrement pas supprimer : le fait de pouvoir se poser le cul par terre, pardonnez-moi l’expression, faut sûrement pas l’interdire, c’est un plaisir. Vous êtes dans un rayon, vous trouvez un bouquin qui vous plaît. Vous voyez quelqu’un qui est assis, même s’il a des grandes jambes et que ça gêne, peu importe, faut sûrement pas l’interdire. Je dis ça d’autant plus que moi, quand je veux m’asseoir par terre, j’ai du mal à me relever à cause de mon âge, bon (rires). Bon, je suis envieuse, quoi. […] [Dans les autres bibliothèques] il faut une carte, il faut payer, il faut ceci, il faut cela. Pour moi, cette notion de liberté est vachement importante. Dès le début du fonctionnement de la BPI, c’est toujours quelque chose qui m’a étonnée, de façon très positive. C’est important, ça, hein ? C’est important ça parce que vous vous pointez dans un endroit, bon, c’est un peu chez vous, en fin de compte c’est un peu chez soi la BPI, c’est un service public. Comme dirait mémé, “c’est nos impôts qui ont payé ça?. C’est normal que vous rentriez chez vous, et chez vous on vous demande pas vos pièces. Tout simplement. Et puis c’est vrai qu’il y a, comment dire, on fout la paix aux gens, quoi, il ne faut pas l’oublier cet esprit-là. »

11.10 2013

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