Imprimerie

A l’origine de la constitution du groupe CPI, spécialisé dans le livre non illustré, l’imprimerie de Bussière (Cher) subit une nouvelle restructuration qui prévoit la suppression de la moitié de l’effectif, déjà réduit à 128 salariés depuis le plan social de 2010. Selon son communiqué initial la direction du groupe prévoyait 70 suppressions de postes, ramenées à 64 dans le protocole d’accord ratifié la semaine dernière selon Graphiline.com. Personne n’a pu être joint au siège de CPI ou à Bussière.

Le groupe prévoit de spécialiser Bussière dans l’impression numérique, et a promis l’installation d’une troisième presse Quantum, mais aussi le "redimensionnement du parc machine Cameron". Ces presses très anciennes, à l’origine prévues pour l’impression de journaux, avaient été adaptées à la fabrication complète de livres en continu. Relativement lentes, elles s’étaient toutefois révélées très bien conçues pour les longs retirages en urgence. Elles correspondent beaucoup moins à la demande actuelle de tirages plus réduits mais plus fréquents.

Repris en août 2013 par le groupe financier Impala, associé à la Banque publique d’investissement (BPIFrance), il ne conserve plus que trois sites d’impression en France : Brodard & Taupin (Sarthe), Firmin-Didot (Eure) et Bussière. Il exploite 14 autres imprimeries en Europe. Libéré de son endettement, CPI veut prospecter tous les marchés, y compris les petites maisons d’édition que des imprimeurs indépendants aussi équipés en numérique ont su capter. H. H.

20.06 2014

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