littérature

Terra Nova, nouveau label littéraire créé par City.- Photo DR/TERRA NOVA

"Nous voulions une maison littéraire qui défriche de nouveaux territoires et fasse découvrir de nouveaux talents ou des livres à part dans l’œuvre d’un écrivain", explique Frédéric Thibaud, cofondateur de Terra Nova. Pari gagné pour cet éditeur fondé dans la plus grande discrétion en septembre 2014 par les créateurs de City, Frédéric Thibaud et Christian English. Ce qui ne nous tue pas..., premier roman de Carole Declercq, reçu par la poste et publié pour la rentrée littéraire 2015, a été placé par les libraires en 20e position de leur palmarès (1).

Terra Nova entend se limiter à une dizaine de titres par an. "Nous voulons porter tous les titres", explique Frédéric Thibaud. Les deux éditeurs se sont enthousiasmés pour Le dernier banquet, un roman historique du Britannique Jonathan Grimwood, vendu à plus de 10 000 exemplaires en un an. Ils ont fait découvrir les romans de Jane Austen revisités par l’auteure de polars Val McDermid ou la romancière Joanna Trollope. S’ils publient à 90 % de la fiction, ils ne s’interdisent pas les témoignages comme Une merveilleuse histoire du temps de Jane Hawking ou Journal d’une survivante d’Eva Schloss, la demi-sœur d’Anne Frank. Leur prochain coup de cœur ? Les anges barbares, premier roman de Jean-Marc Durand, dans la France des années 1950, à paraître en janvier 2016. Claude Combet

(1) LH 1055, du 25.9.2015, p. 21.

Les dernières
actualités