En perte de vitesse depuis deux ans - la maison a terminé 2017 en repli de 3 points dans un marché à + 3 % -, Ulmer repart à l’assaut en 2018 et se lance dans une nouvelle phase de développement. Enrichie depuis l’été d’une éditrice supplémentaire et d’une agence de presse pour sa communication, l’équipe qui entoure Antoine Isambert, fondateur et dirigeant de la marque, a concocté pour le printemps un programme nourri et appétissant : pas moins de 20 titres sont proposés. Mais surtout, une nouvelle collection fait son apparition dans le catalogue de la maison, inspirée par l’attitude "happy green".

Propulsée en mars dans les linéaires, "Vieilles racines & jeunes pousses" accueillera des livres la croisée des sciences humaines et des sciences naturelles, qui reviennent sur le devant de la scène, indique Antoine Isambert. Inédits ou anciens, s’adressant aux adultes comme aux plus jeunes, aux amateurs comme aux néophytes, ils se nourrissent des savoirs issus de la biologie, de l’ethnobotanique, mais aussi d’enseignements empiriques, et donneront aux lecteurs les moyens d’habiter le monde autrement." Cinq titres sont programmés cette année, dont les deux premiers paraîtront le 8 mars, consacrés aux Plantes sauvages comestibles et à la technique pour Faucher et récolter à la main. Préfacé par le paysagiste Gilles Clément, ce dernier s’inscrit "dans l’esprit de la permaculture", précise l’éditeur. Suivront à l’automne Le chemin des herbes du Midi, doté "d’aquarelles exceptionnelles", selon Antoine Isambert, la réédition du classique Histoire de l’alimentation végétale du botaniste suisse Adam Maurizio (1862-1941), et un ouvrage dédié aux blés de pays et aux petites céréales.

Autre enjeu majeur d’Ulmer : Le guide du potager ultra-simple (mars). Sorte de Simplissime du jardin à la maquette élégante, illustré de photos pour l’apprentissage des premiers gestes, le livre met à la portée de tous les connaissances pour créer un potager et récolter ses premiers légumes. Dans le même esprit, et toujours en mars, Plantes succulentes offre un panorama étendu de ces végétaux devenus des incontournables des terrariums, alors qu’Une vie parmi les roses (avril) tend davantage vers le "docu-récit" en plongeant dans l’univers d’Eléonore Cruse, une "ex-hippie qui a bâti l’une des plus belles roseraies spécialisées dans la culture des roses sauvages", annonce Antoine Isambert.

02.02 2018

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