Un combat de karaté vaut mieux qu'un procès

Thomas Gunzig et Luc Pire © C. Andreucci

Un combat de karaté vaut mieux qu'un procès

Dans les allées de la Foire du livre de Bruxelles, l'éditeur Luc Pire et l'écrivain Thomas Gunzig ont joué les droits d'un livre lors d'un combat de karaté jeudi 6 mars. Sorti vainqueur, l'auteur a récupéré les droits de « Carbowaterstoemp ».

Par Catherine Andreucci,
avec ca Créé le 15.04.2015 à 22h43

Foire du livre de Bruxelles, jeudi 6 mars, 18 h : en deux rounds d'une minute trente chacun, l'écrivain Thomas Gunzig a battu l'éditeur Luc Pire lors d'un combat de karaté, sous les applaudissements de la foule.

L'écrivain récupère ainsi les droits de son recueil de nouvelles, Carbowaterstoemp, publié en 2005 par les éditions Labor dans leur collection « Espace Nord ».

Un différend l'opposait à l'éditeur Luc Pire depuis que ce dernier a racheté, fin 2007, Labor Littérature. « Je voulais rassembler tout ce que j'ai écrit depuis quinze ans chez mon éditeur actuel, Au diable Vauvert, pour une question de cohérence », nous a raconté l'écrivain.

S'il estimait que la demande de Thomas Gunzig était « légitime », Luc Pire souhaitait néanmoins garder son livre dans le catalogue qu'il venait d'acquérir.

La négociation entre les deux hommes, par ailleurs amis, restait au point mort.

Apprenant dans la presse que Luc Pire pratiquait le taekwondo, Thomas Gunzig, adepte du karaté, lui a proposé de régler leur désaccord lors d'un combat.

« C'est mieux que d'aller au tribunal, et nous restons amis », ont déclaré les deux hommes en kimono à l’issue du duel.


15.04 2015

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