Le 4 octobre, un groupe de travail composé de représentants du Syndicat national de l’édition (SNE) et des syndicats de salariés a tenu la première d’une série de six réunions programmées tous les quinze jours sur le statut des travailleurs à domicile (TAD). Ponctués de manifestations diverses de correcteurs composant l’essentiel des TAD, les échanges épisodiques sur le sujet duraient depuis plus d’un an, sans cadre précis ni résultat. Le climat des négociations qui s’ouvrent semble avoir changé.
"J’ai reçu un mandat clair du bureau du SNE pour conduire les discussions sur les conditions d’éligibilité des TAD à ce que nous avons défini comme des droits fondamentaux : protection sociale, formation professionnelle, dispositif de suivi de leur activité, modalités de rupture de leur collaboration", explique Sébastien Abgrall, DRH du groupe Madrigall et représentant des éditeurs dans ce groupe de travail, aux côtés de Stéphane Egloff (Editis) et de Fatima Mezrag (La Martinière).
Dès la première rencontre, des points d’accord possibles ont été dégagés sur le contrat avec clause écrite de volume d’activité, l’entretien annuel pour en discuter, les clauses de compensation salariale ou de départ en cas de baisse du volume de travail, le parcours de formation, le congé de maladie, un statut de lecteur-réviseur, etc. Mais la nature des contrats restera à définir, en fonction des ordonnances modifiant le Code du travail. H. H.
