politique du livre

“Fleur Pellerin nous est apparue très attentive, possédant déjà une très bonne connaissance de l’écosystème du livre et de l’édition, et consciente de l’importance de porter la politique culturelle au niveau européen”, a indiqué à Livres Hebdo Vincent Montagne, président du Syndicat national de l’édition, au sortir de sa première rencontre avec la nouvelle ministre de la Culture et de la Communication, mardi 30 septembre au ministère, rue de Valois, à Paris.
 
A l’initiative de la ministre, ce rendez-vous constituait une première prise de contact avec le SNE, qui devrait être suivie d’une rencontre avec le bureau du syndicat en novembre.

“Nous lui avons détaillé nos priorités, à savoir : préserver la rémunération de la création et le droit d’auteur, préserver une concurrence équitable entre les acteurs, et promouvoir la lecture, rapporte Vincent Montagne. Nous lui avons aussi rappelé que les éditeurs sont des investisseurs, qui prennent des risques dans le domaine de la création éditoriale. Ils sont donc des acteurs de la diversité éditoriale, et ce dans un contexte non subventionné.”

La perspective de la France pays invité d’honneur de la Foire du livre de Francfort en 2017 a également été évoquée. Mais la ministre n’a pas mentionné de budget pour cette opération. “Nous ouvrons le chantier pour travailler de concert, professionnels et ministère, afin que cette opération soit une réussite, et définir un budget approprié”, indique simplement le président du SNE.
 
Par ailleurs, constate Vincent Montagne, “la dimension internationale de notre métier n’a pas échappé à Fleur Pellerin. Elle accorde également une grande importance à la francophonie et à son déploiement, notamment en Afrique. Plus généralement, elle nous est apparue sensible au rôle spécifique du livre dans la culture, ainsi qu’à sa vitalité économique.

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