Depuis février, la bibliothèque de l’université d’Angers a rendu accessible à tout public son réservoir d’archives ouvertes, baptisé Okina (Open Knowledge, Information, Access). L’université d’Angers fait partie des quelques établissements d’enseignement supérieur à s’être dotés d’un mandat de dépôt qui rend obligatoire pour les chercheurs le versement de leurs travaux dans les archives ouvertes de l’université. Les chercheurs doivent déposer les références bibliographiques de leurs articles publiés depuis 2008, et le texte intégral de ceux parus depuis 2012. Okina propose actuellement 8 137 références dont 1 097 en texte intégral. Les auteurs gardent la main sur les conditions d’accès à leurs travaux, ce qui est une des clés du succès de ce dispositif. "C’est rassurant pour les chercheurs qui, pour certains, hésitaient à déposer leurs publications dans les grands réservoirs nationaux où ils ne pouvaient pas contrôler l’accès à leurs écrits", explique Stéphanie Bouvier, chargée de mission pour l’open access à la BU d’Angers. Okina a également été conçu comme un outil de valorisation pour les chercheurs auxquels il apporte des services tels que la mise en ligne de leur profil ou l’édition de bibliographies de leurs travaux sur mesure.

Véronique Heurtematte

http://okina.univ-angers.fr/