Des cabines téléphoniques transformées en bibliothèques

Des cabines téléphoniques transformées en bibliothèques

L'artiste américain John Locke souhaite que les américains lisent davantage. Pour cela, il vient de créer deux oeuvres en détournant le mobilier urbain.

Par Julie Rocha-Soares,
avec jrs Créé le 15.04.2015 à 20h04

Les livres sont les plus merveilleuses choses qui existent et tout le monde devrait en posséder davantage” a expliqué l'artiste John Locke à un journaliste du site The Atlantic City. Partant de cette volonté, l'américain a détourné des cabines téléphoniques de Manhattan, qu'il estime “anachroniques”, pour en faire des bibliothèques de rue.

à ce jour, deux mobiliers urbains, sur les 13 659 existants de l'île, ont été aménagés. John Locke a créé des étagères en bois sur mesure qu'il a rempli de livres qu'il avait en sa possession ou qui ont été apportés par les riverains.

Je n'ai pas beaucoup de budget et aucune volonté de mettre en place des artistes particuliers. Pour le moment, cela va d'Oprah à Jane Jacobs” a-t-il ajouté. “Et j'envisage de monter ce projet près d'une école publique pour y mettre une belle collection jeunesse”.

John Lock voudrait que son oeuvre incite à relancer la lecture : les gens prennent des livres, les ramènent ou déposent leurs propres lectures. Cette initiative utopique, qui a le mérite d'exister, ne semble pas perturbée par les débuts difficiles des deux mini bibliothèques. La plupart des livres de la première cabine a disparu ainsi que les étagères. La deuxième n'a survécu que 6 semaines.

Bien que la ville de New York ne lui ait pas donné son accord, l'artiste envisage des partenariats avec des publicitaires, des anciens bibliothéquaires, des chercheurs et militants culturels pour développer ses idées urbaines.
15.04 2015

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