Quand la profession se dévoile auprès du grand public, c’est payant. Initiée l’an passé et reconduite cette année par le nouveau programmateur, Gauthier Morax, la scène professionnelle s’était muée en un programme "Les coulisses de l’édition" qui a affiché complet chaque jour.

Parmi les temps forts, des innovations dans la forme puisque l’habituelle monographie d’éditeur est devenue un juke-box littéraire. Sur un écran étaient projetées, par exemple, les couvertures de dix titres emblématiques de Zulma. Le public en choisissait une et Laure Leroy, la directrice de la maison, racontait comment ce livre avait rejoint son catalogue.

Autre expérience réussie de dévoilement de l’envers du décor, la région Paca avait, pour son retour au salon, introduit un espace de rencontres qui a fait le plein avec des master class consacrées aux échanges de droits à l’international ou à l’animation d’une rencontre littéraire en public.

Quant aux visiteurs professionnels, le lundi matin leur était consacré avec des débats dans l’atrium de 200 places du CNL ou le traditionnel déjeuner Interforum réunissant de nombreux libraires. Dès le dimanche soir, Livre Paris leur offrait aussi une parenthèse festive avec un Banquet du livre, sur invitation, dans une allée du salon une heure après sa fermeture. Une initiative qui, pour sa première année, débute très timidement: beaucoup de nourriture, une piste de danse, mais très peu d’éditeurs et de libraires. A.-L. W.

23.03 2018

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