Benoît Hamon, Emmanuel Macron, et Jean-Luc Mélenchon s’engagent, dans leurs réponses adressées au SNE, à préserver le droit d’auteur. "Un volontarisme politique est impératif en la matière afin de s’opposer aux tentatives d’affaiblissement du droit d’auteur", assure Emmanuel Macron.

Jean-Luc Mélenchon propose au SNE un "relèvement du droit d’auteur contractuel dans les différents secteurs de l’édition […], aujourd’hui compris entre 6 et 8 % en moyenne, à un plancher de 12 %". Il souhaite également revoir le statut des auteurs et des illustrateurs de bandes dessinées et d’ouvrages pour la jeunesse. Cette promesse est partagée par Benoît Hamon qui veut donner corps à un statut de l’artiste, dont les écrivains, "pour répondre à la précarité et soutenir [leur] travail". Autre point de convergence entre le candidat socialiste et son homologue de la France insoumise : les droits d’auteur après la mort. Jean-Luc Mélenchon veut les prolonger "au-delà de 70 ans afin d’abonder un fonds d’aide aux créateurs en situation sociale précaire, par l’institution d’un "domaine public commun"", tandis que Benoît Hamon envisage "qu’ils participent dans une petite proportion au financement de la création qui vient, dans le respect des ayants droit".

La loi Hadopi, adoptée en 2009 pour lutter contre le piratage sur Internet, ne fait pas l’unanimité parmi les candidats. Benoît Hamon veut "conserver un dispositif de sanction […] géré par la justice" tandis que François Fillon veut conforter Hadopi, voire la renforcer. Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen veulent la supprimer pour mettre en place une licence globale. Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou sont aussi en faveur de sa suppression, mais sans proposer d’alternative.

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