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Fayard se déploie dans la jeunesse

Les deux premiers titres de la collection "Mission planète", signés Hugo Clément - Photo Fayard Jeunesse

Fayard se déploie dans la jeunesse

Fayard publiera le 28 février les deux premiers tomes de la collection « Mission planète », signée Hugo Clément. L’occasion pour l’éditeur de déployer sa nouvelle marque Fayard Jeunesse.

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Par Charles Knappek
Créé le 14.02.2024 à 11h00

Après s’est ouvert au roman graphique avec la collection « Fayard Graffik » en octobre 2023, Fayard poursuit sa diversification, cette fois en direction de la jeunesse. Sous la nouvelle marque Fayard Jeunesse, la maison d’édition de la branche littérature du groupe Hachette Livre publiera le 28 février les deux premiers titres de la collection « Mission planète », signés Hugo Clément avec des illustrations de Perceval Barrier et consacrés aux animaux et mers et océans.

Présentés comme des mini-docs illustrés, les albums de « Mission planète » se proposent de sensibiliser à l’environnement les enfants de âgés de quatre à sept ans. Publiés dans des couvertures cartonnées, ils bénéficient d’un premier tirage de 15 000 exemplaires au titre. L’éditeur en annonce un total de six en 2024 et en prévoit autant pour l’année suivante. « Nous avons décidé de publier Mission planète car avec son éditeur Damien Bergeret nous voulions suivre Hugo Clément dans son projet de s’adresser à un lectorat plus jeune, confie à Livres Hebdo Isabelle Saporta, P-DG de Fayard. De manière plus large, notre ouverture à la jeunesse est une manière de dire à nos auteurs qu’ils peuvent trouver chez nous un espace pour toutes leurs envies. Nous allons aussi bien sûr pouvoir attirer de nouveaux talents. »

Outre « Mission planète », Fayard Jeunesse annonce ainsi plusieurs titres one-shot, parmi lesquels La petite goutte qui s’en voulait de faire déborder le vase, d’Adrien Chignard, illustré par Vaïnui de Castelbajac, qui aborde la question du burn-out expliqué aux enfants. A l’automne prochain paraîtra également L’homme le plus lent du monde, d’Arthur Dreyfus, illustré par Sim Mau.

Si Fayard Jeunesse se concentre pour le moment sur des titres illustrés, Isabelle Saporta n’exclut pas d’ouvrir la marque à d’autres segments comme les romans jeunesse/ado ou l’éveil. « On ne s’interdit rien. Tout dépendra des opportunités qui se présenteront », conclut-elle.

 

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