Malgré le brusque décès de Jean-Pierre Caillard, président du groupe Centre-France, qui a créé l'an dernier le prix Alexandre-Vialatte, madame Jean-Pierre Caillard, qui lui succède à la présidence, a remis cette récompense à Jean-Paul Dubois, le 5 avril, dans les locaux de La Montagne à Paris.
Paru en octobre dernier, Le cas Sneijder (L'Olivier) raconte l'histoire de Paul qui remet en question son existence après un accident d'ascenseur dans lequel sa fille Marie est morte sur le coup avec les autres passagers. A la recherche d'un nouveau travail, il tombe sur l'annonce qui va lui sauver la vie et devient promeneur de chien.
Le prix Alexandre-Vialatte a été créé par le groupe Centre-France, en 2011, dans le cadre de l'Année Vialatte. Il est décerné, chaque année au printemps, à un roman de langue française pour ses qualités d'écriture, sa liberté de ton, son indépendance d'esprit, voire son «caractère européen».
Il est doté par le Groupe Centre-France de 6 105 euros, soit la somme de la hauteur du Puy-de-Dôme (1 465 mètres) et de la longueur du fleuve Congo (4 640 kilomètres).
Quatre autres titres figuraient dans la sélection :
Solange Bied-Charreton, Enjoy (Stock),
Sibylle Grimbert, La conquête du monde (Léo Scheer),
Pierre Patrolin, La traversée de la France à la nage (P.O.L),
Jean Rolin, Le ravissement de Britney Spears (P.O.L).
Pour sa première édition, le prix avait couronné Olivia Rosenthal (Que font les rennes après Noël ?, Verticales).
