La tempête contrarie l’organisation d'Etonnants Voyageurs

La tempête contrarie l’organisation d'Etonnants Voyageurs

Les puissantes rafales de vent qui ont soufflé sur l’Ille-et-Vilaine dans la nuit de dimanche à lundi n’ont pas épargné les structures d’accueil du festival Etonnants Voyageurs de Saint Malo, interrompu toute la matinée de lundi.

avec vlg, avec alw Créé le 15.04.2015 à 20h04

Lundi matin, le salon du livre Etonnants voyageurs de Saint-Malo était fermé au public, pour des raisons de sécurité. Cette interruption du programme est intervenue suite à de violentes rafales de vent dans la nuit de dimanche à lundi sur Saint-Malo qui ont emporté partiellement la toiture du carrousel provisoire le « magic mirror », dédié à des rencontres et animations pour la jeunesse. Par crainte d’une reprise des coups de vent, toutes les structures en toile (les espaces d’animation « Toutes les saveurs du Monde », « Livre en scène » et « l’île aux trésors », mais aussi quelques tentes de l’espace librairie) ont été fermées jusqu’à la clôture du festival, lundi soir.

Reprise des activités en début d'après-midi

Après le feu vert de la commission de sécurité aux alentours de 12h30, des animations ont pu reprendre. La Halle Dugauy-Trouin, le Palais du Grand Large, l’Ecole de la marine marchande et le cinéma Le Vauban (en dur) accueillaient à nouveau le public, jusqu'à 19 h. Mais les chapiteaux sont resté fermés. Certains espaces et animations ont dû être transférés pour la reprise du festival, notamment les billetteries. Par contre, toute la programmation du « Magic mirror » de cet après-midi du lundi a été annulée.

« Nous sommes déçus » a indiqué le directeur du festival, Michel Le Bris, aujourd’hui à l’AFP. Les libraires ne semblent pas trop inquiets. Selon notre envoyée spéciale à Saint-Malo, ils comptent sur la réussite des deux premiers jours de la manifestation, qui a connu une fréquentation plus dense que par le passé. Plus de 600 heures de programmation et 300 rencontres avaient rencontré leur public. Mais lundi après-midi, les visiteurs ne se pressaient plus à l’entrée du festival.

Les prix échappent à la tempête

Malgré ces contretemps, les prix littéraires ont pu être remis à temps. Dimanche, le 3e prix Ouest-France / Etonnants voyageurs a distingué Carole Martinez pour son premier roman Le cœur cousu (Gallimard). Parrainé par la Caisse d’épargne, cette récompense, dotée de 10 000 euros, permet par ailleurs à la lauréate de bénéficier d’une campagne de promotion dans le journal Ouest-France d’une valeur de 50 000 euros.

La même journée, le prix des Gens de mer, doté de 3 000 euros, a été décerné à Philippe Jaworski pour sa nouvelle traduction de Moby Dick d’Herman Melville (la Pléiade).

Enfin, samedi, c’est Nullarbor de David Fauquemberg (éditions Hoebëke) qui a soulevé l’enthousiasme du jury du premier prix Nicolas Bouvier, d’une valeur de 1 500 euros, attribué par Etonnants voyageurs et la Direction générale de l’aviation civile pour une œuvre empreinte d’ « envies d’ailleurs ». Le prix du récit de voyage Joseph Kessel, doté de 4 500 euros, a été attribué à Pierre Kalfon pour Pampa (le Seuil) ; et c’est René Depestre qui a remporté le premier prix de poésie Robert Ganzo, de 10 000 euros, pour son recueil Rage de vivre (Seghers).

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