Malgré la crise économique, plus de 3 400 délégués ont assisté à Göteborg en Suède au 76^e congrès de l'Ifla qui a refermé ses portes hier.

Si les nombreuses conférences (plus de 400) n'ont pas réservé de grandes surprises, elles ont donné un reflet assez précis de la situation et des préoccupations des professionnels partout dans le monde.

La nécessité de renforcer l'action des associations et le lobbying en faveur des bibliothèques est apparue plus importante que jamais, à l'heure où de nombreux établissements font face à des restrictions budgétaires.

Caractérisée par la grande efficacité des organisateurs suédois, cette édition 2010 a inauguré quelques nouveautés pour rendre le congrès plus connecté et plus interactif : les différents espaces équipés en ordinateurs et Wifi ont été pris d'assaut par les congressistes, de nombreuses informations et vidéos ont alimenté le site officiel du congrès où une place particulière était réservée aux blogueurs et « twitters » (ils furent plus de 60).

Autre initiative très appréciée, les participants ont pu se retrouver tous les soirs jusqu'à minuit autour d'un verre à la bibliothèque municipale de Göteborg dans un espace qui leur était réservé.

Une présidente canadienne en janvier 2011
A partir d'août 2011, la présidence sera assurée par la Canadienne Ingrid Parent, qui remplacera la présidente sortante Ellen R. Tise. Directrice de la bibliothèque universitaire de Colombie britannique à Vancouver, Ingrid Parent mènera son mandat de 2 ans sous le thème “Convergence : assurer l'accès et la diversité pour un futur partagé”.

Elle entend renforcer le pouvoir d'action de l'Ifla. “Ma vision est celle d'une fédération qui agira globalement pour renforcer les bibliothèques localement. Nous continueront ensemble à transformer l'Ifla en une organisation globale qui conduit, promeut et soutient les bibliothèques dans le monde pour délivrer au public des services innovants et durables”, affirme-t-elle dans son programme.