10 janvier > Jeunesse France > Gwladys Constant

Quel que soit l’enfant que vous demandiez dans la famille Merlin, vous trouverez un génie. L’un est un musicien virtuose, l’autre, une romancière surdouée, le troisième, un mathématicien chevronné, etc. Il faut dire qu’ils ont de qui tenir : le père est un ponte de la cardiologie, et la mère une étoile de la recherche sur la physique de la lumière ! Seul Philibert, le petit dernier, n’est doué en rien. Et ce n’est pas faute d’avoir cherché tous azimuts son don. A l’école, il a fallu faire venir le Samu parce qu’il a intoxiqué son ami après lui avoir fait ingérer une boulette d’herbes de son cru. Il s’était en effet imaginé avoir le don d’herboriste de sa tante.

Au zoo, il a manqué se faire dévorer un bras par un lion parce que, persuadé de savoir parler aux bêtes, il avait nourri le fauve à travers les grilles. Sans cesse fourré chez ses frères et sœurs pour tenter de percer le mystère de l’origine de leur don, le pauvre Philibert va de déconvenue en déconvenue. Oh ! qu’il aimerait lui aussi s’élever dans les airs comme sa danseuse de sœur, ou peindre des toiles qui s’envolent à des 350 000 euros comme sa peintre de sœur !

Résultat, dans la famille d’enchanteurs, on commence à se dire que le petit a peut-être un contre-don. La poisse ! De toute part, on s’agite, on tente de trouver une solution : l’envoyer chez Clara Freud, psychiatre pour enchanteur, lui faire passer un test avec un logiciel basé sur l’analyse informatique, lui organiser un atelier créatif.

Et si on lui lâchait enfin la grappe, à ce malheureux Philibert, tellement doué pour la vie ? Un roman illustré irrésistible !

Fabienne Jacob

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