Dans son numéro du 10 septembre, Livres Hebdo raconte l'histoire éditoriale de Même le silence a une fin, qu'Ingrid Betancourt a écrit à la main pendant plus d'une année et qui paraît le 21 septembre chez Gallimard.

Publié quelques mois après les controverses suscitées par l'ex-otage franco-colombienne des Forces armées révolutionnaires de Colombie, ce récit de sa captivité pendant 6 ans et demi paraît dans la collection « Blanche ».

Au fil des 690 pages d'un ouvrage qui se lit comme un récit d'aventures assez poignant, Ingrid Betancourt décrit les conditions de détention, raconte ses multiples tentatives d'évasion, analyse les relations tendues entre les otages, les rapports avec des geôliers tour à tour cruels ou compatissants.?Surtout, elle mène une réflexion sur les choix auxquels elle a été confrontée, placée dans une situation à proprement parler extra-ordinaire.