C’est l’histoire de deux destins qui se sont croisés un jour de mai 1960, sur le quai du métro parisien. Lui, Français orphelin d’un père mort à Auschwitz. Elle, Berlinoise et fille d’un ancien soldat de la Wehrmacht. Une vie entière dédiée au combat, pour faire reconnaître la Shoah et condamner ses responsables. Jusqu’alors, Serge et Beate Klarsfeld avaient toujours refusé de témoigner - "pourquoi parler quand on peut agir ?". Il aura fallu à Sophie Charnavel, directrice éditoriale de Fayard, de longues années de dialogue avec l’infatigable "couple de chasseurs de nazis" pour aboutir à la publication de ces Mémoires, ouvrage nécessaire de 695 pages coédité par Fayard et Flammarion. Tirée initialement à 25 000 exemplaires, cette autobiographie croisée parue le 25 mars récolte les fruits d’une belle couverture médiatique la semaine de sa sortie, du JDD à L’Obs en passant par Libération ou Le Monde des livres, qui en a publié les bonnes feuilles. Les Klarsfeld se sont aussi livrés à des entretiens sur RTL ou Europe 1 avant de se déplacer sur les plateaux de "La grande librairie" et du "Petit journal". Deux réimpressions de 10 000 exemplaires chacune ont déjà été lancées. Marine Durand

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