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Plus de 5000 visiteurs au Salon de l'Autre livre

Plus de 5000 visiteurs au Salon de l'Autre livre

La 11e édition du salon L’autre livre a attiré plus de 5000 visiteurs à Paris, du 15 au 17 novembre. La manifestation a réuni aussi des éditeurs indépendants toujours plus nombreux et inquiets quant à la l’évolution du marché du livre et en particulier du numérique.

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Par Sandrine Martinez
Créé le 18.11.2013 à 18h30

Le salon de L’autre livre, organisé par les éditeurs indépendants, a connu une hausse de sa fréquentation par rapport à l'an dernier, avec 5000 visiteurs enregistrés par les organisateurs. Installé à l’espace des Blancs-Manteaux, pendant trois jours, le salon qui a accueilli 160 stands d'éditeurs a passé un cap selon le président de l’association L’autre livre, Gérard Cherbonnier: «Le salon est une vitrine du savoir-faire de l’édition indépendante de la France entière mais il est aussi devenu un refuge, voire un lieu de défense du pluralisme que nous représentons aujourd’hui par ces temps bouleversés: les éditeurs cherchent à se rassembler»

«On touche vraiment notre public»

Le stand de L’œil d’or, petite maison artisanale auto-diffusée et auto-distribuée côtoie celui des beaux livres de luxe de l’éditrice Diane de Selliers, et celui du Temps des Cerises qui, pour leur 20e anniversaire, republient leur premier livre Aux livres citoyens! Dans ce salon, situé au cœur de Paris, le prix des tables reste raisonnable. «La rentabilité ici est multipliée par dix par rapport au Salon du livre de Paris, par exemple, indique Valérie Millet, directrice et fondatrice des éditions du Sonneur. Et on touche vraiment notre public: les lecteurs viennent chercher des livres qu’ils ne trouveront pas forcément en librairie ou chroniqués dans la presse. Nous touchons aussi les professionnels et ces retombées ne sont pas négligeables sur le long terme.»

Le numérique en débat

Temps fort du salon, un débat était consacré, samedi, aux nouvelles technologies, du livre numérique jusqu'aux nouveaux moyens de diffusion numériques comme Amazon. Pour Valérie Millet: «le problème aujourd’hui n’est pas tant le livre numérique que la vente en ligne. Pour la survie des petits éditeurs, mais aussi des livres de qualité en général, la prescription du libraire est indispensable.» Le projet Relire a aussi provoqué une levée de boucliers des professionnels présents, qui s'estiment laissés à l’écart, «faute de transparence» suffisante de la part du Gouvernement et de la Bibliothèque nationale de France (BNF).

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