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Québec : une intelligence artificielle pour affiner la base de données des librairies

Olivier Dion

Québec : une intelligence artificielle pour affiner la base de données des librairies

L’idée de ce "robot lecteur" développée par les librairies indépendantes du Québec : décortiquer le contenu des ouvrages pour produire les descriptions les plus complètes possible.

Par Léon Cattan
Créé le 16.01.2024 à 15h51 ,
Mis à jour le 22.01.2024 à 09h46

En partenariat avec le réseau de consultants A10s, les librairies indépendantes du Québec développent un outil numérique destiné à affiner les recherches de livres. Baptisé le « robot lecteur », il fonctionne au moyen d’une intelligence artificielle (IA). À l’heure actuelle, une cinquantaine d’éditeurs canadiens, comme les éditions du Boréal et Héliotrope, ont fourni leur catalogue à l’IA pour qu’elle l’assimile.

Comment fonctionne le robot lecteur ?

S'adressant aux libraires et aux lecteurs, qui auront accès à des versions différentes, le robot lecteur fouille dans le contenu des livres pour dénicher ses thèmes et établir une description plus précise qu’un résumé de quatrième de couverture. Pour ce faire, l’IA identifie et extrait des éléments du texte avant d’en isoler les informations décisives. L’association des libraires cite à titre d’exemple Mon Nord magnétique d’Yves Vaillancourt (Ed. Québec Amérique, 2009), où la ville de Kiev occupe un rôle important. La capitale de l’Ukraine n’est néanmoins pas mentionnée dans la présentation de l’ouvrage, ce qui ne permet pas aux usagers de le trouver en tapant « roman à Kiev » sur une base de données lambda. Le robot lecteur permettrait de pallier cette difficulté.

Soutenu par le Conseil des arts du Canada, le robot lecteur s’inscrit dans la continuité du projet Tamis, encore en phase d’expérimentation. Ce dernuier ambitionne de créer des métadonnées basées sur le contenu et non la forme des livres pour accroître leur « découvrabilité », soit leur capacité à se faire connaître.

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