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Stephen King a fait le plein d’émotion au Grand Rex

La foule au Grand Rex pour Stephen King - Photo c.c.

Stephen King a fait le plein d’émotion au Grand Rex

Venu en France pour la sortie de Docteur Sleep chez Albin Michel, Stephen King a terminé  sa visite le 16 novembre par une soirée avec ses fans au Grand Rex.

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Par Claude Combet,
Créé le 17.11.2013 à 19h23

Samedi 16 novembre, Stephen King, était au Grand Rex, à Paris, visiblement ému de rencontrer ses lecteurs dans « la plus belle salle [qu’il ait] jamais vue ».  L’auteur a ainsi clôt une semaine de visite en France, où il venait pour la première fois à l’occasion de la publication chez Albin Michel de Docteur Sleep, la suite de Shining. La soirée a fait le plein avec 2 800 spectateurs, de tout âge, dont plus de 2 000 fans munis d’un billet à 30 euros, repartis avec le livre.

« Depuis que j’ai lu Stephen King, j’ai peur des clowns » a déclaré en introduction Augustin Trapenard, journaliste à Canal +, Elle et France Culture, qui a su se mettre au diapason de l’humour du maître de l’horreur, tandis que celui-ci menaçait un public enthousiaste : « 5 % d’entre vous ont oublié de fermer la porte, quelqu’un va entrer chez vous, se glisser dans la douche… ».
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A propos de Docteur Sleep, l’écrivain a répété qu’il avait voulu « savoir ce qu’était devenu Danny Torrence, le petit garçon de Shining, et que celui-ci n’avait jamais quitté son esprit ». Il s’est livré sur ses lectures d’enfance — Emile Zola, Ray Radbury et H. P. Lovecraft. Il a parlé de ses différentes collaborations (notamment avec son fils Joe Hill) pour le cinéma et des films qui l’ont influencé : Les Diaboliques, d’Henri-Georges Clouzot, Le Bon, la brute et le truand, de Sergio Leone, et Bambi,  son premier film (« Walt Disney a effrayé beaucoup plus de gens que moi » souligne-t-il). Aujourd’hui encore, il aime les films d’horreur (il a arrêté en cours de route le DVD du Projet Blair Witch), tout appréciant les séries « Breaking Bad » et « Son’s of Anarchy ».

Interrogé sur son livre préféré dans son œuvre, il a cité L’Histoire de Lisey, « parce que c’est un livre sur l’amour et sur la mort, que j’ai écrit après mon accident – j’ai été renversé par une camionnette —. J’y ai mis beaucoup de mon histoire avec Tabitha, avec qui je suis marié depuis 43 ans » a-t-il expliqué.

La soirée s’est poursuivie par un dialogue sur l’écriture avec l'écrivain Maxime Chattam (Neverland, paru le 30 octobre chez Albin Michel). Si Stephen King avoue que « le processus créatif reste un mystère », il a reconnu que l’écriture « relevait d’une transe hypnotique » mais que la vie d’un écrivain est celle d’un homme ordinaire.

L’émotion est véritablement passée entre la salle et l’auteur de La tour sombre, malgré un show à l’américaine réglé au millimètre. Premier à entrer, Cédric, 16 ans, était devant le Rex, sur le Boulevard Poissonnière depuis 5 heures du matin. Avant de poser sa question, Léa, 16 ans, a déclaré « c’est un des moments les plus beaux de ma vie ». La soirée s’est achevée une heure et demie plus tard par la lecture par Stephen King, en anglais, des deux premières pages de Docteur Sleep. « J’avais les larmes aux yeux » a commenté une lectrice à la sortie.

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