"J’ai fermement l’intention d’explorer les ventes numériques des marchés non anglophones dès qu’ils atteindront un niveau suffisant pour être financièrement intéressants pour les auteurs de diffusion internationale. La méthode est identique, et le principal travail consiste à obtenir les chiffres de vente réels de quelques douzaines d’auteurs français importants, afin de construire les courbes de classements/volumes de référence. Il faudra aussi les croiser avec les métadonnées de quelques centaines ou milliers de collections d’éditeurs, afin d’établir aussi des répartitions par catégories", explique le créateur d’AuthorEarnings. En France, la part de l’autoédition est tout aussi inconnue qu’ailleurs, étant presque exclusivement contrôlée par Amazon, qui ne communique rien.

Ce serait le moyen de connaître enfin la part de marché des ventes sur Internet, et celles des principaux revendeurs numériques. Depuis trois ans, pour les ventes papier, Amazon exige que les chiffres qu’il communique à GFK soient fusionnés avec ceux des librairies de 2e et 3e niveaux, afin de produire une moyenne inutilisable.

L’emprise d’Amazon sur le numérique est toutefois moindre, même si elle est bien réelle : en début de semaine, sur les dix meilleures ventes du site, six étaient des auteurs autoédités sur Kindle Direct Publishing. Sur une année complète, les premiers totalisent 30 000 à 35 000 ventes, ce qui est tout à fait honorable, mais encore loin du haut du classement des best-sellers des éditeurs.

27.05 2017

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