Koichi Yumoto, lauréat du prix du Livre d'art 2023
Le prix a été remis le samedi 24 juin à Ajaccio.
Par
Léon Cattan Créé le
24.06.2023
à 09h23, Mis à jour le 26.06.2023 à 12h19
Depuis quatre ans, le prix du Livre d'art distingue un ouvrage accessible au grand public, offrant une « approche originale sur un thème, une oeuvre ou un champ dont il renouvelle l'intérêt ». Doté de 3000 €, il est remis à l'occasion du festival Racines de ciel à Ajaccio.
Il a été remporté cette année par Koichi Yumoto pour Yokai : créatures et esprits surnaturels du Japon, publié en France aux éditions de la Martinière et traduit par Lucie Blanchard. Fasciné par ces créatures surnaturelles peuplant l'imaginaire nippon, l'auteur donne un aperçu de sa collection d'art qui leur est consacrée (et qui figure parmi les plus vastes du pays). Il propose, selon le jury, « une véritable immersion dans leur univers ».
Koichi Yumoto succède à Claire Déléry et Huei-Chung Tsao (éditions du Musée national des arts asiatiques - Guimet et Lienart), lauréats 2022 pour Porcelaines chinoises du palais de Santos.
Un prix du Catalogue d'exposition a également récompensé cette année Les guerres de religion : 1559-1610, la haine des clans, une coédition du musée de l'Armée et des éditions In Fine sous la direction de Laëtitia Desserrières. L'exposition est toujours en cours au musée de l'Armée de Paris jusqu'au 30 juillet.
Cette année, le jury était composé de Pascale le Thorel (présidente), Philippe Costamagna (vice-président), Albert Dichy, Sébastien Allard, Éric de Chassey, Laurence des Cars, Marie-Christine Labourdette, Jean de Loisy, Sophie Makariou, Philippe Morel et Marielle Pic.
1er rang : Pascale le Thorel, Présidente du jury et Mychèle Leca, Directrice du festival Racines de ciel ; 2nd rang de gauche à droite : Philippe Morel, Laurence des Cars, Marie-Christine Labourdette, Philippe Costamagna, Albert Dichy, Marielle Pic, Sophi- Photo DR LH
Le nouveau président de l’Académie Goncourt souhaite promouvoir le dialogue, tant au sein de l’Académie qu’en dehors. Il a déjà fait une proposition en ce sens.
Camille de Peretti a été couronnée, mardi 14 mai, du 55ᵉ prix Maison de la presse 2024 pour L’inconnue du portrait (Calmann-Lévy). L'écrivaine a reçu sa récompense lors d’une cérémonie de remise à la Maison de la Recherche, à Paris.
Élise Goldberg a été récompensée, mardi 14 mai, du prix littéraire de la Porte Dorée pour Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie (Verdier), au même titre que Seynabou Sonko pour Djins (Grasset). Un prix BD a été attribué à Charles Berberian pour Une éducation orientale (Casterman).
Par
Élodie Carreira
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