Magnard

"La jeunesse chez Magnard était en sommeil depuis 2006. Nous avons redémarré en 2014, en misant sur la fiction", explique Isabelle Magnard, directrice générale adjointe du pôle éducation d’Albin Michel-Magnard-Vuibert, qui cette année prévoit une quarantaine de titres.

Isabelle Magnard- Photo DR/MAGNARD

Fort de son savoir-faire scolaire, l’éditeur joue la carte des séries destinées aux apprentis lecteurs : Noé et Azote de Mim et Benoit Bajon, illustrée par Aurélie Guillery, accompagnée d’une version numérique (3 titres, mars), P’tite pomme de Delphine Cotte, illustrée par Gwenaëlle Doumont (3 titres, 13 avril) ; Mordicus, apprenti sorcier, illustrée par Thomas Baas (fin août) et Zelda, baby-sitter des animaux (début 2016).

"Nous parions sur des séries alimentées régulièrement pour asseoir Magnard Jeunesse sur des bases commerciales solides et affronter une concurrence importante. Nous introduirons progressivement des one-shots", commente Isabelle Magnard. La maison vise aussi les 8-12 ans avec une collection de grands formats, à la fois créations et achats. Parmi les sept titres prévus, paraissent en mars, Un éléphant pour le thé, un roman humoristique de la Néerlandaise Linda Groeneveld ; en avril, Chevaux de foudre, un thriller fantastico-historique dans la Rome antique, d’Aurélie Wellenstein et, en mai, Si loin de Kaboul de N. H. Senzai, l’histoire d’un jeune Afghan émigré aux Etats-Unis qui veut à tout prix retrouver sa petite sœur. En juin, Eric Boisset, auteur vedette de la maison avec Le grimoire d’Arkandias adapté au cinéma en 2014 (300 000 ventes), revient avec une saga de fantasy, Les pierres de fumée. Sans oublier des albums coups de cœur et Les carnets nature de Lulu Vroumette pour accompagner la 3e saison de la série télévisée autour de la tortue créée par Daniel Picouly. Claude Combet

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