Nouvelle règle au Femina

Camille Laurens, présidente du jury 2012 © Olivier Dion

Nouvelle règle au Femina

Les jurées du Femina ne pourront plus siéger dans le jury d'un des cinq autres grands prix littéraires d'automne.

Par Marie-Christine Imbault
avec mci Créé le 15.04.2015 à 21h00

Réunies le 22 juin dernier, les jurées du Femina ont voté à l'unanimité une modification de l'article 9 de leurs statuts précisant qu'il ne pourrait désormais y avoir de cumul de mandat entre le Femina et les cinq autres grands prix d'automne.

Selon l'article 9, “les auteurs peuvent poser leur candidature, mais tout membre du jury peut et doit signaler en séance les livres qui lui semblent mériter d'être discutés. Les auteurs ne pourront être primés dans les cinq ans qui suivent l'obtention d'un des cinq grands prix : Académie française, Goncourt, Renaudot, Médicis et Interallié”.

L'article 9 comporte désormais l'ajout suivant : “En outre, les membres du jury Femina ne peuvent appartenir à la fois au jury Femina et à l'un des cinq jurys des grands prix précédemment cités.”

Cette mesure n'étant pas rétroactive, le cas de Danielle Sallenave, reçue en mars?dernier à l'Académie française, restera unique dans le jury. Lors de son élection à l'institution en avril 2011, son éventuelle démission du Femina avait été évoquée.

En revanche, appartenir à un autre jury n'est pas suspensif. Ainsi, pour ne citer qu'elles, Solange Fasquelle et Christine Jordis siègent au prix du Meilleur livre étranger, tandis que Mona Ozouf, autre jurée du Femina, siège également au prix François-Mauriac de la région Aquitaine et au prix Chateaubriand.

Le jury du Femina se réunira à nouveau le 17 septembre pour établir une première sélection en vue de son prix proclamé le 5 novembre. Deux autres sélections suivront les 8 et 19 octobre.

Cette année, le jury est présidé par Camille Laurens, Diane de Margerie étant la vice-présidente.

L'an dernier, le jury avait couronné Simon Liberati pour Jayne Mansfield 1967 (Grasset). Le Femina étranger était allé à l'Américain Francisco Goldman pour Dire son nom (Christian Bourgois) et celui de l'essai à Laure Murat pour L'homme qui se prenait pour Napoléon (Gallimard).

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