PPDA accusé en justice de plagiat par Agathe Borne

Patrick Poivre d'Arvor

PPDA accusé en justice de plagiat par Agathe Borne

L'auteur de Fragments d'une femme perdue (Grasset, 2009) est poursuivi pour "violation de vie privée" et "contrefaçon".

Par Vincy Thomas
avec vt, avec afp Créé le 15.04.2015 à 21h00

Patrick Poivre d'Arvor, qui se débat déjà avec des accusations de plagiat dans sa biographie d'Ernest Hemingway (voir actualité du 5 janvier 2011), doit comparaître le 9 février devant la justice pour "contrefaçon", cette fois pour son roman Fragments d'une femme perdue (Grasset, 2009), révèle ce mardi le site internet du groupe Roularta, lexpress.fr.

L'ancien présentateur vedette du 20H00 de TF1 est attaqué par Agathe Borne pour violation de la vie privée et contrefaçon - le terme juridique qui désigne le plagiat - pour avoir emprunté dans son roman, en grande partie épistolaire, de longs passages signés de sa main, précise le site d'information, qui avait déjà révélé le plagiat supposé de la biographie d'Hemingway.

L'affaire sera examinée le 9 février par la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris.

Selon la plaignante, Fragments d'une femme perdue reprendrait mot pour mot, sur des pages et des pages, 11 longues lettres d'amour qu'elle avait envoyées à PPDA. Cette correspondance occupe une dizaine de chapitres.

Or le droit est formel : si une lettre appartient bien physiquement à son destinataire, la décision de la publier (le "droit moral") relève, elle, uniquement de son auteur. Et nécessite une autorisation signée.

PPDA et Agathe Borne, de vingt-cinq ans sa cadette, se sont connus dans une tribune de Roland-Garros, lors de la finale du tournoi 2006. Une liaison va bientôt les unir. Une couverture de Paris Match montrera même le couple, radieux, sur les marches du Festival de Cannes en 2008...

Ils rompront la même année et à la rentrée 2009, Patrick Poivre d'Arvor publie son "roman" - le mot figure en toutes lettres sur la couverture - dont Grasset imprimera 80 000 exemplaires. Il s'agit, selon lui à l'époque, d'une transposition transparente de son idylle avec Agathe Borne.

En janvier 2010, la jeune femme demande à son avocate, Me Nathalie Dubois, de déposer plainte contre PPDA pour violation de la vie privée et pour contrefaçon.

A l'appui de son accusation, elle fournit les copies de deux lettres manuscrites (retournées par PPDA et annotées), un fax, de très longs messages écrits sur iPhone (authentifiés par un huissier), ainsi que des carnets et brouillons où elle rédigeait ses missives avant de les envoyer. Tout cela se retrouve in extenso dans le roman précise lexpress.fr.

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