Depuis l’âge de 5 ans, Thierry Billard n’a jamais cessé de jouer aux petites voitures, dont il aime l’esthétique et le design. Le directeur des documents de Flammarion, qui passera en avril à la direction éditoriale de Plon et des Presses de la Renaissance, est un fou de voitures. Historien et journaliste de formation, il a créé une rubrique automobiles de quatre pages dans le magazine Max et aujourd’hui pige pour Paris Capitale, multipliant essais de nouveaux modèles et voyages de presse, sa spécialité étant de parler des voitures qu’il essaie de façon "life style". Car ce n’est pas tant la vitesse qu’il aime que la voiture de collection, lui qui vient de s’offrir une Mercedes Pagode de 1969. "J’ai réduit beaucoup les essais, deux ou trois dans l’année, mais récemment j’ai posé une journée pour la nouvelle Aston Martin", raconte-t-il. Si cette passion est assez éloignée de son métier, il n’est pas rare qu’il croise en voyage de presse un journaliste qui prépare un article sur un de ses livres. Il raconte qu’un bon roman peut lui tomber des mains s’il découvre un modèle de voiture anachronique par rapport à l’intrigue. Et beaucoup de ses souvenirs littéraires se mêlent à ses amours automobiles : "Sagan pieds nus au volant de sa Jaguar fait partie de ma mythologie. Et j’ai été marqué par la mort de Roger Nimier à bord de son Aston Martin DB4 ou l’accident de voiture qui coûta la vie à Albert Camus et Michel Gallimard. C’était une Facel Vega."A.-L. W.