ENCYCLOPÉDIES

Après un exercice 2014-2015 (octobre à septembre) marqué par des pertes importantes, mais aussi par l’approbation d’un plan de continuation au tribunal de commerce de Nanterre validant sa pérennité, "Universalis a équilibré ses comptes en 2016", annonce Hervé Rouanet, directeur général de l’éditeur de la dernière encyclopédie généraliste en français, désormais uniquement en version numérique. "L’année s’est passée exactement comme nous l’avions prévue dans le plan de continuation, et nous attaquons la rentrée avec sérénité, ajoute Hervé Rouanet. Avec notre site dédié aux collèges, à côté de celui qui est conçu pour les écoles, et d’un troisième pour les lycées et l’enseignement supérieur, nous avons des produits parfaitement adaptés au plan numérique pour l’éducation qui prévoit enfin un financement pour l’achat de contenus."

Le chiffre d’affaires devrait atteindre 3,5 millions d’euros, et Universalis devrait renouer avec les bénéfices après un plan de licenciements qui a adapté les charges de l’éditeur à son nouveau périmètre. En 2014-2015, il était de 3,2 millions d’euros, pour 5,1 millions d’euros de déficit, en raison de pertes exceptionnelles causées par la société de facturation du groupe, mise en liquidation, et par les charges du plan de départ. Universalis appartient à Britannica, éditeur de l’encyclopédie du même nom en anglais, l’ensemble étant contrôlé par le financier Jacob E. Safra.

Universalis a vendu les derniers volumes de sa version papier en 2014. A côté du marché scolaire, l’encyclopédie est diffusée sur clé USB, ou en streaming sur abonnement. L’éditeur publie aussi quelques produits annexes et diffuse des ouvrages de référence d’autres maisons. H. H.

30.09 2016

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