LE PASSAGER CLANDESTIN

Depuis cinq ans, la lanterne, logo du Passager clandestin, éclaire ceux qui s'intéressent à la critique sociale et politique. Pour fêter cet anniversaire, l'éditeur a programmé une opération en librairie pour la rentrée avec des lanternes en 3D, des affiches et des surremises auprès de son diffuseur Pollen. Avant cela, la maison qui refuse d'appliquer la hausse de la TVA à partir du 1er avril compensera la perte de valeur des stocks des libraires par des ouvrages de leur catalogue acheminés gratuitement par Pollen (1). Nicolas Bayart a quitté son poste de cadre dans les télécommunications pour lancer en mars 2007 cette maison qui aborde la critique sociale par des petits ouvrages d'intervention, des fictions et des rééditions, à prix accessible (7 euros), et des textes historiques actualisés par une présentation. Aujourd'hui, 3 personnes y travaillent, et 70 titres répartis dans 8 collections composent le catalogue. La maison est bien identifiée pour ses collections "Rééditions" et "Désobeir" - une dizaine de titres à 5 euros vendus en cumulé à 40 000 exemplaires. Le pari pour l'avenir est de "montrer que nous ne sommes pas seulement l'éditeur de petits livres à cinq euros", explique Nicolas Bayart. Ainsi l'éditeur publie d'ambitieux essais comme La fabrique du féminisme de Geneviève Fraisse et a lancé une belle collection de textes inédits, "Les transparents".

(1) Voir LH 901, du 16.3.2012, p. 13.

26.01 2015

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