Des sites de prêt à l'usage des lecteurs de Kindle

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Des sites de prêt à l'usage des lecteurs de Kindle

Aux Etats-Unis, de nouveaux sites Internet permettant aux utilisateurs de Kindle de se prêter leurs livres électroniques commencent à fleurir sur la toile.

avec mlk Créé le 15.04.2015 à 21h00

Les utilisateurs américains de la liseuse commercialisée par Amazon, le Kindle, inventent de nouveaux modes de lecture, si l'on en croit l'émergence de sites de prêts de livres électroniques comme Lendle, lancé cette semaine.

Depuis le début de l'année aux Etats-Unis, Amazon permet aux utilisateurs de Kindle de prêter leur e-book à un autre lecteur, une seule fois mais pour une durée de deux semaines. Passé ce délai, le livre est retourné à son premier acquéreur - à condition que l'éditeur ou l'ayant droit en ait donné l'autorisation à Amazon.

Mais des sites tels que Lendle et Booklending.com, qui ne sont pas à proprement parler affiliés à Amazon, proposent des réseaux où les utilisateurs d'Amazon peuvent s'inscrire et étendre leur capacité de prêt et d'emprunt à une communauté de lecteurs en ligne”, analyse la journaliste littéraire Benectide Page pour le quotidien britannique The Guardian.

Ainsi, lendle.me se vend, dès sa page d'accueil comme “le moyen le plus facile, le plus rapide, le plus malin et le meilleur d'emprunter et de prêter des livres Kindle”.

Le principe est simple : les lecteurs d'e-books disposant d'un compte Amazon sont invités à s'inscrire pour proposer leurs livres au prêt. Lorsqu'un autre utilisateur est intéressé, il adresse une demande au premier qui, s'il accepte, reçoit un crédit lui permettant d'emprunter à son tour. La durée de l'emprunt est de 14 jours.

Seule restriction, ne peuvent prêter des ouvrages que les propriétaires de livres électroniques disposant d'un compte Amazon, car c'est par le site américain que transitent les échanges. Les non-américains font l'objet de restrictions.

Lendle dispose actuellement de 1 045 livres, un choix susceptible d'inquiéter les éditeurs américains, même si Brian Ericford réfute l'idée d'une concurrence déloyale : “Notre souhait le plus cher est qu'il soit rapidement évident (pour Amazon, pour les éditeurs et pour les auteurs) que nous ne voulons pas seulement faire du buzz autour des livres en tirant parti de cette possibilité de prêts massifs, mais que nous vendons également des livres, ce qui pourrait même favoriser l'arrivée de nouveaux éditeurs sur le marché.”

Amazon ne s'est pas encore prononcé sur le sujet.
15.04 2015

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