Deux expositions pour Le Caravage

Garçon mordu par un Lézard par Le Caravage

Deux expositions pour Le Caravage

Le musée Fabre de Montpellier et le musée des Augustins de Toulouse s'associent pour proposer à partir du 23 juin une exposition importante consacrée au maître

Par Anne-Laure Walter
avec alw Créé le 15.04.2015 à 19h12

Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit Le Caravage (1571-1610) a toujours refusé d'avoir des élèves. Il intenta même des procès aux peintres qui l'imitaient. Pourtant il a influencé de nombreux artistes. Le musée Fabre de Montpellier et le musée des Augustins de Toulouse s'associent pour proposer, à partir du 23 juin et jusqu'au 14 octobre, une exposition importante consacrée à ce maître du clair-obscur et à ses disciples.

Près de 140 oeuvres du Caravage et d'autres artistes du XVIIe siècle seront rassemblées dans le cadre de cette rétrospective en deux volets, « Corps et ombres ». A Montpellier seront présentés ses disciples du sud de l'Europe et à Toulouse ses émules du nord.

Le catalogue Corps et ombres : Caravage et le caravagisme en Europe paraîtra le 21 juin aux éditions 5 Continents, qui avaient déjà édité en janvier Caravaggio : la première méduse, une monographie consacrée à l'énigme qui entoure une version de La Méduse récemment attribuée au Caravage.

Deux essais permettront de mieux appréhender l'oeuvre de l'artiste. Le professeur en histoire de l'art moderne à l'université de Bourgogne, Olivier Bonfait, signe en effet un texte anticonformiste sur la « caravagiomania », Après Caravage : une peinture caravagesque ?, sorti le 12 juin chez Hazan, tandis que Neville Rowley a publié Caravage : l'art pour rédemption le 7 juin aux éditions A propos.

Notons par ailleurs que Gallimard a préparé en mars une nouvelle présentation de son volume en « Découvertes » Le Caravage, peintre et assassin, qui revient sur le parcours de cet artiste maudit, criminel, amateur de jeu, de combats et de garçons, mais aussi courtisan habile au sein de l'aristocratie romaine. Parkstone propose aussi deux monographies en deux formats économiques, l'une à 9,95 euros et l'autre à 14,90 euros. Enfin, la revue Dada consacre son numéro de juin au peintre italien.

Les dernières
actualités