Penseur, journaliste, mais surtout poète, le Libanais Ounsi El Hage s’est éteint mardi 18 février à l’âge de 77 ans des suites d’un cancer.

Sa mort est une “grande perte pour la poésie arabe”, a commenté le critique littéraire Akl al-Awit, rédacteur en chef du supplément culturel du quotidien libanais An-Nahar, dont Ounsi El Hage a été le fondateur.

En 1957, il a contribué avec les poètes Youssef al Khal et Adonis à la fondation de la revue poétique Chiir (Poésie), et en 1960 il a publié le premier ouvrage de poèmes en prose de la langue arabe.

Une anthologie de sa poésie, Éternité volante (Sindbad), a été publiée en français en 1997. Elle puise dans six recueils écrits entre 1960 et 1994. Ces textes retracent l'itinéraire de l'auteur à qui l'on doit des textes surréalistes aussi bien que de très beaux poèmes d’amour teintés de mysticisme chrétien.